Fin d'apres midi et detente[LB]

Quoi de mieux que de profiter d’une fin d’après midi en se rendant sur le chemin de traverse. Se balader dans les rues alors que la chaleur redescend et devient à nouveau à un niveau agréable, que les allées se vident de ses passants trop nombreux et bruyants. Sans compter que tout ceci sentait les fins de vacances à plein nez. Une nouvelle année allait commencer,sa sixième, sa dernière année avant les ASPICS . Steven était plutôt pressé de rentrer, de revoir ses connaissances, respirer à nouveau loin de ses parents et de pouvoir disputer des matchs de quiddicht d’ailleurs en parlant de ça, de nouveaux protéges avant bras n’était pas du luxe, lors d’un précèdent match, Steven les avait sérieusement abîmé.

Un jus de citrouille bien frais à la main, Steven arpentait le chemin de traverse en observant vaguement les vitrines, levant de temps à autre la main pour saluer une connaissance qui passait par la. C’était agréable de pouvoir encore se balader sans sa tenue de Poudlard, un simple tee shirt et un jean pour cette fin d’été, c’était parfait : pas de chemises, pas de cravates.

Le Serdaigle s’arrêta alors devant la vitrine du magasin de Quiddicht, rolala encore un nouveau balai etait sortis…S’il avait un peu plus d’argent, Steven aurait volontiers fait cette folie mais c’était impossible, il avait déjà eut un balai l’année dernière pour son anniversaire et pour le féliciter de ses excellents résultats aux buses. Les caprices ne marchent pas vraiment dans la famille Connor, si on veut quelque choses il faut le mériter..Donc pour aujourd’hui on se contentera d’acheter une protection. Mais avant il fallait finir ce jus de citrouille.
Steven le sirota tranquillement en observant la devanture du magasin, apres tout il etait encore en vacances quoi que l'on puisse dire.

[Bon allez, je réserve, je réponds dès que je change de compte xD *sifflote innocemment*]

TOPIC A TROIS

Ordre de Passage = Steven, Lexie, Lily-Rose

[Bon j'effacerai le message précédant que je rechangerai de compte ^^]

Voilà une fin d'après-midi salvatrice et particulièrement méritée pour la douce et adorable Lexie Grey, qui avait passé toute sa matinée - et le début de ladite après midi - en compagnie de Carl Grey, sorcier de renom, à s'entraîner sévèrement afin de maîtriser à la perfection des sorts compliqués et surtout qui lui étaient interdits. La belle avait tenté d'oublier sa rancoeur et le fait qu'elle connaissait DEJA ces sorts à la perfection pour ne pas vexer son père et lui épargner une colère noire. Oui tout comme sa fille, il était très facilement irritable et mieux valait éviter son courroux. Lexie ne lui fit donc pas part de ses frustrations et se contenta d'afficher sur son visage angélique un air concentré et surtout hautement admiratif. C'était presque risible la façon dont la jeune femme avait finalement compris comment manipuler son père, même si à vrai dire, la manipulation allait dans les deux sens. Elle lui donnait ce qu'il voulait et lui, lui donnait également ce qu'elle voulait. Une sorte de perversion à double-sens, d'égal à égal. Et grâce à sa bonne humeur feinte, Lexie était fière d'elle: elle avait gagné le gros lot ! Si son père en général la couvrait de toute manière de cadeaux et avait trouvé en l'argent et les biens matériels la façon de faire en sorte que sa fille lui reste fidèle et respecte à la lettres les dogmes de son ancêtre, le vénérabme Salazard, Lexie avait bien compris que plus adorable elle se montrait, plus de cadeaux elle obtenait. Et à vrai dire, cette fille était une éternelle insatisfaite. La semaine dernière, elle avait supplié son père histoire d'obtenir pendant une semaine la fameuse cape d'invisibilité qui trônait au Ministère depuis que son possesseur était décédé. Son père n'avait pas été bien d'accord mais avait finalement cédé. C'était un plaisir assez malsain que Lexie avait ressenti en s'en drapant histoire de voir et d'entendre n'importe quoi sans que personne ne le sache. J'avouerai également qu'elle en avait quelque peu profité pour offrir aux Moldus quelques peurs bleues, qu'ils assimileraient sûrement à leurs fameux "fantômes". Pitoyables croyances. Bref. Aujourd'hui, ce qu'elle désirait, c'était un nouveau balai. Le tout dernier modèle qui venait de sortir lui tendait les bras, et même si le sien était déjà un des meilleurs, il n'était maintenant plus suffisant. Oui, elle voulait toujours la perfection, ce qui se faisait de mieux et dans tous les domaines. Cette recherche de la perfection la rendait extrêmement exigeante avec les autres, mais également avec elle même, n'allez pas croire. Voilà, pourquoi, en cette tranquille fin d'après midi, la belle se trouvait dans la fameuse boutique d'accessoires de Quidditch vêtue d'une minie robe blanche vaporeuse qui lui donnait un air enfantin et innocent un tantinet trompeur ^^ Les yeux brillants d'envie, elle paya ledit balai et sortit de la boutique, pressée de s'envoler et de l'essayer... Avec ça, rien ne pourrait l'atteindre et les batteurs pourraient toujours courir pour lui lancer leur sale baballe dessus. Quels sales trolls ceux là. Surtout ceux de Gryffondor, plus hargneux tu meurs. Lexie se passa avec désinvolture la main dans les cheveux, tout en repérant un jeune sorcier bavant littéralement devant le magasin, une boisson à la main. Elle lui jeta son habituel regard dédaigneux, avant de s'apercevori qu'il s'agissait d'un Serdaigle. Moins haissable qu'un Gryffondor, moins méprisable qu'un Poufsouffle. Mais bien moins prestigieux qu'un Serpentard tout de même, cela va de soi. Pour Lexie, la prestance et la suprématie de sa maison n'était plus à prouver, elle croyait réellement à cette idéologie, ce qui parfois lui faisait détester son père, qui avait osé épouser une ex-Gryffondor. Mais bon, là n'est pas la question. La belle brune avait reçue une charmante éducation et elle devait bien sûr adresser la parole à un de ses camarades de classe, d'une façon tout à fait courtoise malgré un ton quelque peu condescendant.

Hey Connor, ne me dis pas que tu comptes passer ta fin de journée à baver devant cette vitrine tout en sachant que tu ne pourras jamais te payer le balai de tes rêves. Ce serait tout de même désolant. Et humiliant.

Lily-Rose, comme approximativement tous les élèves de Poudlard -ou d'écoles diverses- avait elle aussi entendu parler de ce nouveau balai sorti la veille. On en vantait les qualités dans les gazettes et aux informations depuis des semaines maintenant. Comme tout le monde, elle le voulait, mais contrairement à tout le monde, elle l'aurait. Et notre ravissante blondinette savait pertinnement qu'une autre personne allait l'acheter. Deux jours auparavant, Lily-Rose avait donc proposé à Lexie de se rendre toutes les deux au chemin de Traverse et de s'en acheter un exemplaire chacune, pour le simple plaisir de voir ceux qui n'avaient pas les moyens de s'en payer un se pâmer d'envie devant un si beau balai.

Et bien oui, vous ne croyez tout de même pas que Lil' allait acheter un balai parce qu'elle en avait besoin! Son dernier balai datait d'il y avait environ 4 mois. Et le nombre de balais qui trônaient fièrement dans son armoire était tout bonnement surréaliste, voir même inutile. Mais comme elle avait déja deux soeurs, et que sa famille s'aggrandirait bientôt, Lily prétextait à chaque fois

"Ne t'inquiètes pas Papa, le vieux servira pour Ludmila qui le passera à Wendy. Et puis, le petit dernier aussi aura besoin d'un balai."

Et à chaque fois son père, si fier d'avoir une fille aussi douée, intelligente et maline que lui, n'hésitait pas à lui offrir autant de Gallions qu'elle le demandait pour s'offrir les pires folies.

Comme elle s'y attendait, Lexie avait elle aussi la ferme intention de s'approprier une de ces petites merveilles, et accepta la proposition sans le moindre instant de réflexion. Fixant donc l'heure de rendez vous à 5h30, Lily-Rose en profita pour faire un petit tour au Glaces Florian Fortarôme pour se payer un sundae, à défaut d'acheter ses friandises préférées -des patacitrouilles et des Dragées surprise, qu'elle avait la ferme intention de trouver avant de rentrer ce soir. Elle avait revêtu un petit short beige dévoilant ses jambes fines, ainsi qu'une tunique souple et blanche. Ses pieds, munis de ballerines blanches elle aussi, la menait de long en large à travers le chemin de traverse, s'arrêtant devant toutes les boutiques. Lily-Rose adorait notamment celle de Madame Guipure où elle s'arrêta pour commander une énième robe de soirée.

Ce qui expliqua son petit retard au rendez vous devant le magasin d'accessoires de Quidditch. Elle appercut de loin Lexie, son nouveau balai en main, et commenca à approcher.

"Et bien dites donc Miss Grey, c'est trop vous demander d'attendre cinq minutes avant de..."

Elle s'arrêta quand elle apercut en face de son amie le jeune brun. Un Serdaigle de cinquième ou sixième année... Ou peut être était-ce sept. Elle ne s'en rappelait plus. Bref, toujours était-il qu'il se tenait devant elle, à regarder successivement Lex puis elle.

"Connor c'est ca? Qu'est ce qu'un aussi charmant jeune homme fait tout seul sur le Chemin de Traverse, à poireauter devant une boutique totalement hors de ses moyens?"

Car il fallait l'avouer, ce que l'on vendait à l'intérieur de cette boutique était loin d'être donné, et peu de gens avaient les moyens de s'offrir le luxe de jouer au Quidditch avec des affaires régulièrement renouvellées comme le faisait les deux Serpentards qui faisaient front à Steven.

Depuis deux mois Steven, avait oublié les vieilles habitudes de Poudlard, comme se lever de bonnes heures et se rendre au cours, il en avait même oublié les guerres de clan et les querelles incessante dans les couloirs. Les regard haineux des serpentards et leur provocation, leurs sorts lancés dans le dos…les répliques des griffondor, les poufsouffles qui s’emmêlent et les serdaigles qui observent se bien triste et pitoyable spectacle avec déception. Stev’ n’avait rien contre l’esprit de competition bien au contraire, pour lui, cela pousse à se surpasser et donc à devenir meilleur, mais cette gueguerre incessante commençait à le fatiguer tout de même. Surtout que les relations semblaient vraiment s’envenimer. Malgré tout, le serdaigle persistait à vouloir s’entendre avec tout le monde, cela ne reste que des points quand même et il se félicitait d’avoir des amis de toutes les maisons. Cela lui permettait de côtoyer des personnes différentes, cependant il y avait un groupe particulièrement hautain et hargneux que le jeune homme évitait… Des dernières années de Serpentard vraiment pestes et imbus d’eux meme..tous ce qui insupportait le jeune Connor.

Absorbé par ses pensées, Stev’ ne fit pas attention à la personne qui venait de sortir du magasin et c’était bien dommage pour lui…Il ne vit pas la vipère lui tomber dessus. Ce ne fut que sa voix presque moqueuse qui l’interpella. Steven l’écouta sans broncher. Sa réplique était banale, un peu trop monotone même. Cela ne le vexa meme pas puisque la jeune femme avait faux sur toute la ligne. Certe il admirait le balai mais c’etait en attendant de finir son jus de citrouille et puis sa famille ne manquait de rien, avec une mère médicomage et un père travaillant dans la brigade magique, ils n’avaient pas de soucis à se faire. Seulement chez les Connors, on préfère apprendre le prix des choses et les valeurs du mérite plutôt que l’autosuffisance et l’illusion que le monde tourne autour de sa petite personne.

Pendant un instant, Steven pensa sérieusement à l’ignorer mais cela lui aurait fait sans doute trop plaisir. Elle allait croire que Steve courbait la tete devant elle. Il allait tout simplement lui répondre quand une autre jeune fille arriva. Lily..une acolyte de Lexie..Il en avait de la chance.. XD . Et voila encore une autre petite pique inutile.

" Tiens donc je ne pensais pas exister à vos yeux, c’est bien trop d’honneur que vous me faites " répondit il impassiblement en les fixant dans les yeux.

" J’attends de finir mon rafraîchissement avant d’aller acheter de l’équipement. Je vois que vous préparez bien la rentrée… "

Il n’y avait ni animosité ni crainte dans sa voix, depuis le temps, le jeune homme était habitué aux moqueries des serpentards

Si Lexie avait normalement rendez-vous avec son amie Lily-Rose histoire de se faire remarquer bien entendu, de lancer des piques à ceux qui ne méritaient pas davantage et surtout afin de s'amuser de la tête déconfite de la populace lorsqu'elles ressortiraient triomphantes, armées de ce nouveau balai hors de prix. Seulement, la belle brune avait des principes et était une impatiente née - doublée d'une insatisfaite et d'une chieuse princesse pourrie gâtée en puissance, seulement éviter de le lui dire en face, ça risquerait de la froisser ^^. En gros, elle ne supportait pas attendre, ou qu'on la fasse attendre. Et puis mince, la préfète de Serpy savait comment elle fonctionnait et n'allait pas lui en vouloir si elle se précipétait sans l'attendre se procurer cette merveille. Surtout lorsque silhouette encore inconnue bavait sans relâche devant la vitrine. C'était plus fort qu'elle: Lexie devait en permanence montrer qu'elle était meilleure que vous, plus forte, plus intelligente, plus jolie, plus riche. Plus, plus, plus et toujours plus. Quelqu'un de téméraire - et de suicidaire également - irait jusqu'à dire qu'elle était particulièrement excessive. Mais avec la confiance en elle qu'elle possèdait, cette remarque ne ferait que couler sur elle sans l'atteindre. Vous pouvez donc toujours essayer. Alors qu'elle venait d'adresser la parole au Serdaigle qui regarder la vitrine en esperant sûrement que ledit balai allait disparaître puis réapparaitre dans sa main, Lily fit son apparition. Lexie la salua d'un sourire enigmatique dont elle avait le secret et montra d'un signe de tête discret et amusé le fameux Connor qui allait les divertir, même contre son gré si il le fallait. De toute manière il devait se montrer coopératif étant donné qu'il n'avait pas le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école. Certes, elle non plus, mais son cas était bien différent, je vous l'assure. A la remarque de son amie, la belle brune esquissa une moue faussement désolée et aussi adorable que celle qu'elle prenait enfant pour amadouer ses parents, ou n'importe se trouvant à côté d'elle. Et bien entendu, la personne concernée fondait devant ce petit ange.

Oui, ma belle, c'est bien trop me demander et tu le sais. En même temps tu ne peux pas m'en vouloir étant donné qu'à ma place je suis sûre que tu aurais eu exactement la même réaction. C'était bien trop tentant.

Lexie se rappela soudainement de la présence du Serdaigle - oui, sa mémoire était très subtilement sélective - lorsque celui ci leur adressa enfin la parole, retrouvant une éducation correcte. La jolie brune n'avait rien en particulier contre sa maison, c'était d'ailleurs la seule qu'elle tolérait. Mais évidemment, tolérer ne veut pas dire apprécier, il ne faut pas se méprendre. Elle les trouvait tout de même particulièrement étranges, avec cette manie qu'ils avaient de toujours vouloir s'entendre avec tout le monde, en restant stoiques, jamais foncièrement gentils comme ces niais de Pouffy, jamais radicalement méchants non plus. En fait, sous leurs faux airs de grands philosophes cultivés de l'Humanité, Lexie avait finalement compris qu'ils étaient profondément hypocrites, et que cela n'était rien de plus qu'une stratégie en vue de décrocher la coupe des 4 maisons. Oui, comme tous les autres, ils étaient compétitifs, il ne fallait pas croire. Du moins, c'était l'avis bien tranché de Lexie et de toute manière, il était quasiment impossible de lui faire changer d'avis, une fois qu'elle en avait un... Têtue, et bornée, effectivement.

Tiens donc, je ne savais pas que les Serdaigles usaient parfois de cynisme. Intéressant à savoir. Ponctua la jeune fille d'un ton délicieusement désinvolte, se contentant de le fixer de ses charmants yeux bleus, guettant simplement une quelconque réaction. Lexie s'était toujours vanté - à raison - d'être un excellent juge de la nature humaine et elle était plutôt pressée de se forger une opinion définitive de l'énerguème devant elle. Si tu comptes réellement t'offrir ce balai sans avoir à faire la manche durant des heures tu devrais te dépêcher. Ils frôlent la rupture de stock, tant et si bien qu'il ne reste qu'un seul balai et que Lily-Rose compte bien se l'approprier. Je suppose que tu n'as plus qu'à aller voir ailleurs.

Alors que les deux jeunes gens concentrèrent leur attention sur la petite personne blonde qu'était Lily-Rose McCartney, cette dernière fut distraite par un groupe de Serpentards de septième année de l'an dernier. Une demi douzaine de garçons, tous plus craquants les uns que les autres, qui lui adressèrent chacun un sourire à en tomber. Réfrenant un air parfaitement niais qui serait venu au visage de n'importe quelle fille un minimum normale, elle se contenta de leur retourner un ravissant sourire teinté d'une pointe de malice et de détourner le regard pour ne pas leur laisser croire qu'elle s'intéressait de trop près à eux -même si dans le groupe, il y avait Brian, un écossais qui avait tapé dans l'oeil de la demoiselle à l'instant même où il était entré à Poudlard (elle était en troisième année). Heureusement pour elle qu'elle savait maitriser ses hormones, sinon adieu l'image de la parfaite petite Serpentard que tous lui avait attribué sans rechigner, elle deviendrait la plus pathétique des sorcières et ca, ce n'était pas concevable. Un peu de tenue n'était jamais de trop en ce bas monde.

Mais revenons en donc aux deux jeunes adolescents qui étaient à ses côtés. De un et deux ans plus jeune qu'elle. Qu'est ce qu'elle pouvait détester être en septième année et se sentir la plus vieille. Il n'y avait plus personne à idéaliser. Dommage. Je m'égare à nouveau.

Lexie fut la première à reprendre la parole. Un sourire que Lily comprenait au visage, elle désigna d'un discret signe de tête Steven. Parfait, elles s'ennuyaient, il allait leur servir de distraction. Pas de chance pour lui. Prenant la même moue faussement désolée que celle qu'utilisait Lily-Rose, elle lui expliqua qu'en effet, c'était trop lui demander d'attendre. Enfin, ce n'était pas nouveau, et les deux demoiselles, en de nombreux points semblables, savaient très bien qu'elles possédaient ce tout petit défaut qu'était l'impatience. Il leur fallait tout, tout de suite. Son amie termina en précisant qu'elle savait pertinnement une chose = à sa place, Lil' aurait fait pareil. La blondinette sourit avant de lui répondre.

"Ah, ma Lexie, tu ne me connais que trop bien."

Steven Connor, le Serdaigle perdu entre nos deux retoutables Serpentardes, fit remarquer qu'il ne s'attendait pas à tant d'honneur, coupant les demoiselles dans leurs retrouvailles. Lexie ne lui laissa pas le temps de répondre, faisant remarquer qu'elle ignorait que les Serdaigles usaient parfois de cynisme, ce à quoi Lily-Rose ajouta.

"Mais Lexie, ce n'est pas du cynisme. Pour une fois qu'un Serdaigle a le sens des réalités, c'est plutôt un point positif non?"

Un sourire entendu entre les jeunes filles. Pendant ce temps, Steven leur expliqua qu'il attendait simplement d'avoir terminé de boire pour acheter de quoi jouer l'an prochain. Quand à Lexie, elle répliqua d'un ton parfaitement détestable l'exacte réalité, qui était que le dernier balai encore en stock entrerait dans la minute en la possession de Lily-Rose McCartney, laquelle, pour donner raison à son amie, n'attendit même pas la fin de la phrase pour entrer dans le magasin et s'acheter le dernier balai de la boutique. Elle ressortit de la pièce tout sourire, ravie de voir les autres clients potentiels se pamer devant son nouvel achat.

"En fait non. Je suppose plutôt que tu vas devoir attendre encore un sacré moment puisque, oh ironie du sort, il n'y a qu'un seul magasin de Quidditch sur le Chemin de Traverse et que les stocks ne sont pas si fréquemment renouvellés que ça... Si j'avais eu un minimum de coeur, je t'aurai volontiers laissé le dernier balai, mais encore une fois ironie du sort, il se trouve que... Je n'en ai pas! Navrée pour toi."

Pourquoi est-ce que la jeune femme trouvait toujours le moyen de se rendre odieuse, c'était une excellente question. Elle adorait sa voix de princesse, et ses manières de Lady capricieuse. Pendant ce temps, le jeune homme continuait de dévisager avec un calme anormal les deux demoiselles qui rivalisaient de sarcasme.